samedi, février 25, 2006

escapologie



Escapologie

Quelques fois au réveil,
Alors que la couette
Est aussi confortable
Qu une camisole
Que quelqu un est venu
Vous passer pendant le sommeil ;
On aspire à une et une seule chose
C est s en libéré.

Alors, on se rappelle des exploits
D Houdini, cet incroyable personnage
Que rien ne semblait pourvoir retenir
Que le risque et la vue de l exploit galvanisaient.
Mais que la folie et la vanité ont eu raison.
On se demande alors pourquoi ?
Comment peut on prendre autant de risques ?
Tout miser sur la chance et la bonne étoile ?

Vivre! La sensation d exister
Le parfum d accomplir son destin
D écouter la voix de l Etre Supérieur
De satisfaire aux obligations du cosmos
Non ! Plus tôt de décider par soi-même
De se dire que part mon choix d aujourd hui
Tout peut s arrêter, ou continuer de plus belle
De s apercevoir qu au-delà de toute fatalité on reste maître

Oui. L autodétermination.
Pas de livre sacré qui à la genèse
Avait déjà tracé toutes les lignes de toutes les existences.
Pas de poules sacrifiées qui de leur sang répandu
Nous baigne dans des histoires qui nous dépassent
Pas de prophètes, ni de guides éveillés qui de leur lumière
Forcent nos pas sur des chemins vieux de quelques siècles déjà
Mais tout simplement Toi, Moi, avec nos spécificités, nos choix propres.

Libre de toute action,
De contester tous les règlements,
De faire face à tous les préjugés.
Arbitre de sa propre histoire
Et seul juge de ses choix
Bien loin de se dégager de toutes
Les contraintes de l existence,
Un seul mot à l esprit : S ADAPTER

« Aides toi et le ciel t aidera »
Peut t on se redire encore et encore.







lundi, février 20, 2006

Le courage

Mon courage
Réside dans l assurance
De l issue incertaine
Des combats que je mène

Il habite une chaumière
Que ni le doute, ni la peine
Ne peuvent le jeter dehors
Faire de lui un sans abri

Il est pour moi
Ce que la canne est à l aveugle
Ce que la vue est au caméraman
Et les capteurs à l appareil photo

C est ce moteur
Qui fait ronronner l existence
Cet OPEO qui
Fait monter l adrénaline

Ulysse



Quand la vie
A raison de toi
Quand le système
Sur toi semble prendre
L ascendant
Lorsque la flopé
De descendant
Lève les mains
Et De leurs dix petits doigts
Chacun
Vois en toi
Ce monstre sacré
Qui a franchi
Les frontières
Qui a traversé les océans

Que peux tu leur répondre? Es tu celui qui doit venir ?
Ou doivent ils en attendre un autre ?

La nature t a doté suffisamment
Le vent t a instruit comment un parent
Le soleil envers toi s est montré clément
Et les dieux bienveillants
Pourquoi en douter
Lorsque le vent tombe
Et que ton bateau ne peut plus
Avancer
Que ces voiles
Jadis gonfler à bloc
Que tu as même eu peur
Que les cordages cassent.

Pourquoi as-tu percé sa clôture ?
Les passants y grappillent en chemin.

Celui qui nous envoie
Ici bas ne permettrait pas
Que nous soyons testé au-delà
De nos capacités
Il ne permettra pas que
Une de ces brebis
Soit perdu nous dit on.
Il est bon miséricordieux,
Plein d amour et de générosité
Et puis quoi encore…
Ce n’est pas faux
Il est tout ça à la fois

Si nous acceptons le bonheur comme un don,
Pourquoi ne serait il pas pareil pour le malheur ?

Tant de choses
Peuvent faire remonter
Des vieux démons
Des combats qu on croyait
Avoir gagné depuis belle lurette
Que de plaies qui se réouvrent
Quand bien même la cicatrise
Avait totalement disparu
Est-ce pour ça
Qu il ne faut pas
Se relever et repartir à l assaut ?

Le seigneur a donné
Le seigneur a repris, bénis soit son nom…

Il y a tellement
De monde merveilleux
A explorer
De rires à partager
De pleures à éponger
De montagnes à gravir
Avant de contempler
Ces belles vues…
Quel étrange service
Nous a rendu Antipater de Sidon
En comptabilisant à sept
Ce qu il y avait de merveilleux dans ce monde.
A-t-il songé u sourire d un nouveau-né
Aux cœurs qui vibrent aux même rythme
Comme les cordes d une guitare
Aux regards complices
De deux amis qui se foutent du monde
Au parfum des matins de printemps
Dans nos campagnes
A ces fleurs des champs
Que très peut remarque
A-t-il juste vu l éclosion d un œuf
J en doute
Il y a tant à voir et à revoir
Il y aurait tant à écrire
Que même la vie éternelle ne suffirait pas

Tout cela se résume dans ceci
« CARPE DIEM »

mardi, février 14, 2006

Fleurs bleues



Je suis fleurs bleues
Roses rouges
Verre de vin à moitié plein
Bruit assourdissant
Des écorces qui crépitent
En face de la cheminée
Avec pour seul éclairage
La braise de quelques bûches.
La marque de rouge à lèvres
Sur le col de la chemises blanches

Je parle et comprends plusieurs langages
Celui des yeux,
Ces battements de paupières
Qui en disent parfois long
Plus même que tous les encyclopédies du monde
Celui des corps,
Ces bouts de matières vivantes
L un dans l autre, l un sur l autre
Celui des cœurs,
Ces pompes plus complexes
Que n importes quel moteur
Ces maestros qui font battre et chanter
A l unissons la musique de tellement de vie
Celui des âmes,
Oui quand ils se reconnaissent,
Pour faire un bout de chemin ensemble

Je suis l ignominie
Je frappe quand on ne s y attend pas
Je porte pour mieux faire tomber
Je donne pour réclamer le centuple
Je suis égoïste
Menteur, tricheur, voleur.
Rusé, vicieux, marrant
Surtout cons, mais un peu fou sur les bords

Je suis la quête, le but et pèlerin,
Entre le nuage qui parcourt l océan
Et l arbre qui trône sur la montagne
Je suis l air qui les relies
Que ceux qui ont fait le test
Trouve là la réponse

Je suis l éponge imprégné
Du verre du passé versé sur la table
Et traçant la raie de l avenir
Tant dit que derrière les souvenirs
Se croissent et se rejoignent.

Je suis James Dean

Rem:
pour nos amis billingues
comment dit on "James Dean" en français:
rep: c est "Jean de Dieu"
là soyez franc, ça le fait moins
où est passé le sex apeal ???
on est en droit de se posert la question.

Le planteur

Voila le bon cocktail
Pour égayer cette soirée des amoureux


Elixir couleur goyave
Comme un linge doux
Tu te poses et tu soulages
De ce qui rend triste, de ce qui rend fou

L amour se pare alors de ses bijoux
Tant dit que les paniers remplis de mouchoirs
Semblent tout à coup loin, il n y en a plus du tout
Et il ne reste plus que l aurore de notre espoir.

Aurore ou plutôt crépuscule
De tout ce qui reste à recommencer.
Tant de cités jamais construites
Le matériel était mauvais ou le maître d œuvre trop piètre

Peut importe les plans sont là
Quoi en faire, jeter au feu, remettre dans le tiroir
Non la solution n est pas l
Il faut trouver le socle et se servir du terroir

«Le rhum n est pas bon à cause de la cannes
Mais bien parce que mère nature
A la grande saison sèche a été généreuse
En nous gratifiant du soleil et de la pluie »

Un jeune du cathé m a dit

Un jeune du cathé m a dit :
«Qui es tu pour nous parlez de jésus ? »

C était très embêtant,
C est ses enseignants
Qui m ont demandé d être présent

«Qui es tu pour nous dire
Ce qui est bien de croire ou pas ?
Pour nous raconter que la petite fille de sa classe
Salem, parce qu elle ne lève pas les bras
Pour réciter le pater noster
Est une poseuse de bombe
Tout comme le reste de sa famille
Que son copain de jeu Ndong
Parce qu il s incline devant les statuts
Ou mange un bois amère
Est un cannibale, quelqu un de sous évolué »

C est bien vrai,
Qui suis-je pour avoir raison
Qu au nom de Jéhovah
La descendance aussi
Nombreuse que les étoiles
Promise à Abraham
Se soit scindée en deux
La branche d Isaac les bons
Et celle d Ismaël les mauvais.
Que pour des raisons
De superiorité de civilisation.
La notre judéo-chrétienne
Permette à Mahomet
De se protéger du soleil
Avec une bombe pour turban…

Qui va m aider à faire
Rentrer dans cette tête encore vierge
Les mystères de Jésus, Nativité,
Réincarnation, résurrection, ascension.
Et ôter toute faculté de tolérance.
Tant bien même je devrai
Brandir l œcuménisme.

lundi, février 06, 2006

Optimisme Rose



« La valeur de ta journée dépend
Non pas de la récolte mais plus tôt
Des semences jetées en terre »

J ai semé des champs de folie
Qui ont produit des hectares de rêves
J ai sorti la moissonneuse qu on appelle travail
Et elle a remplie des greniers d espoir

La tache tait ardue
L soleil au zénith n a pas cesse de chasser les paysans des champs
Le temps tantôt gai tantôt, capricieux a failli me faire renoncer
De plus des oiseaux appelés doute sont venus grappiller les épis parfois secs ou chétifs

« La moisson est abondante et les ouvriers sont peu
Nombreux prions donc le maître de la moisson
Afin qu il envoie des ouvriers à sa moisson »

Le ciel nous a entendu
Un à un les nuages se sont dissipés
Le vent du courage à souffler
Et avec entrain les agriculteurs ont repris leur ouvrage

D abord les faucheurs, puis les batteurs et enfin les mouleurs,
Des tonnes et des tonnes de sacs de réussites sont sorties de là
Le marché de la joie du partage, de l amour avait ouvert ses portes ce jour là
On y échangeait des conseils des encouragement, tout simplement du soutient

Ceux qui étaient là en parlent encore comme si c était arrivé sous d autres cieux
Tandis que les absents y voient là un mirage de l esprit
Pour tout ceux qui voit sujet de polémique
Demandez vous de la montagne ou du nuage qui est le plus heureux ?
Et qui est le plus à plaindre ?



Test :
Si je devais me décrire, je me verrai comme
a) un arbre planté au sommet d une montagne
b) un nuage survolant l océan
Pourquoi ?

vendredi, février 03, 2006

Vers d informaticien

Vers d informaticien
(entre deux programmes)



Ctrl+N
En effet, c est rapide, c es court
Plus de souris à balader
Plus de fichier à ouvrir
Tant bien même ils contiennent
Bonheurs et chagrins
Rires et pleures


Ctrl+O
On sélection les briques du passé
Et on remet les couverts
La fête foraine n est pas terminée
Qu elle tourne une fois de plus la grande roue
Que les amoureux de sensations fortes en prennent pour leur grade
Que dure la rotation de la machine à barbe à papa
Qu elle tourne, tourne et tourne encore
Pour que cette tige de satin quoi qu encore jeune
Puisses faire le bonheur des tous petits
Mais aussi des plus grands.







Ctrl+C puis Ctrl+V
Non, on ne le fera pas
Il y a tellement à voir et à bâtir
Que refaire les mêmes erreurs
Constitue un vaste chantier de pertes de temps
Car les grues ne sauraient
Se résoudre à soulever
Ces énormes bloques de louper
Et d instants que l on regrette
Mais du neuf, rien que du neuf
Tout simplement du neuf
Voilà ce qu il convient de s encombrer

Ctrl+S
La tentation est grande
Mais là aussi
On gardera seulement en « TempFiles »
Ça peut toujours servir
LOL

Log out



Les petites puis les grandes
Et à nouveau des petites, mais encore des grandes

Ça n en finit plus,
On est plus exactement le « même »
Aspiré, recraché, on se demande comment
On peut basculer en une nuit ?

Que le verre de café posé sur le bureau,
Au réveil devienne un bol de thé ?
Que notre animosité et notre soif de sévir du soir,
Deviennent au lendemain générosité et paix à partager ?

Ben qu est ce que tu veux ?
L inattendu ne prévient pas.
« Si tu savais à quelle heure devait venir le voleur,
Penses tu que tu lui laisserais le temps d entrer dans ton salon ? »

Ben « oui »

Qui ? Quoi ? Comment ?
Il est devenu fou
Il a perdu la perdu la tété
Amenez moi du sirop qu on lui soigne ça.

Ils disent le connaître, que c est pathétique.
Ils disent l aimer, n est pas mignon, bizzz ! Des conneries

S ils savaient la force de l ouragan qui leur pend au nez,
S ils se doutaient de la violence du séisme qu il y a dans sa vie
Que même les prévisions de ces nombreux introspections
N ont pas su prévenir pour éviter le « reset » total

Ben oui

Comme un marin lorsqu il quitte le port,
Le vent le porte au loin
La houle, les vagues font tanguer le navire d un coté, puis de l autre
Mais toujours il reste porté par père Océan.

Le Log out loin de redouter,
Devient source d expériences lorsqu il est dompté
Comme le dit Stevenson « Ne juge pas chaque jour
A la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes.