lundi, octobre 31, 2005

traversée du desert


Des êtres au grand coeur

Il y a des sons qui changent
Sans le vouloir les gens;
Des rythmes qui ramènent en arrière
Et abattent nos propres barrières

L histoire triste de la boite de pandore
Qui nous fait enfermer nos coeur à tort;
Car précaution ou pas, on en vient,
Trop souvent à se demander ce qu elle devient

Par souci ou de besoin de tolérance zéro
On finit par ne plus ressembler à nos héros
Car au lieu de sauver et faire régner l ordre et la justice;
On vient à briser le coeur de ces demoiselles


Comme de la poussière lorsqu on marche dans le désert
On ne cesse de les fouler aux pieds pour qu elle ne quitte pas de par terre


Est-ce bien raisonnable que ces êtres fragiles
Sois obligées d en durer autant d immenses périls
Et que même si elles sont tenues de ne plus être puériles
On leur fasse regretter à temps et à contre temps des moments juvéniles




Mais s il est vrai que l on ne choisit pas à quelle sauce
On doit être mangé, on se doit au moins de arrêter la cause
Pour laquelle on apparaît au menu et après une pause
On le reconnaître, faire le mea culpa et arrêter la prose.

Femme, je vous aime
Pardon si au lieu de joie, on vous cause de la peine
A défaut d assumer ce qu il y au fond de soi, on l emballe dans de la haine
Pour tout dire, la roue tourne et tous avons de la veine.

Même dans le désert les fleurs poussent
Et comme la poussière vous aller où le vent vous pousse















Mελβιν Mιχαελ

vendredi, octobre 28, 2005

les veilleurs


D'un lointain souvenir

il est parfois difficil de croire qu il y a, au coeur meme de notre société, des veilleurs;
c est lorsque je regarde certains peuples que nous laissons en marge,
que la conscience me revient, que le brouillard commence à se disperser
et que l envie me prend de rendre hommage à ces hommes et à ces femmes.

bien que n etant pas de la meme espèce, moi volaille maitre des aires;
et eux pietonts dominateurs de la terre et de ce qu elle renferme.
soucieux de sez battre pour du petrole bien de l argent et moi, afféré à courrir le ciel

oui, j en ai survolé un certain nombre
tant accros du profit et certain soucieux du retour à la nature (bon sang ces ecolos) rires
il m attriste ces gens que la colère et la guerre ronge.

j en ai vu des camps ou des commerciaux de la terreur vendent leur produit,
et à ne plus compté, des forets et des savanes où des enfants sont habillés de mitraillettes et de grenades,
je deplore le sacrifice de tant de generation et la perte d autant de forces vives...

Il y en a tellement dans mon coeur, dans celui de ces mères qui ne reveront peut etre plus leurs enfants,
mais aussi dans celui de ces pères qui ne transmettront pas à leur progeniture leur savoir-faire.
bon sang, si de mes yeux continuaient à couler autant de larmes je crainds qu il ne faille demander de prevoir des parapluies.

Par chance, le soleil se leve sur les bons et les mechants.
Au fait qui sont les bons ? et qui sont les mechants?
peut etre est ce encore un de ces western où on me demande de faire des apparutions soudaines.

Vas savoir Gringo


Mελβιν Mιχαελ