vendredi, juin 24, 2005

Le bon moment


Ce n est pas toujours aisé de savoir
Quand partir ou dire au revoir ?
Où s en retourner puisque vient le soir ?
Mais il le faut si on veut éviter les déboires

On a de la chance lors qu on est enfant
En age ou dans le cœur car ce n est pas inquiétant
Puisque avant ou après ça reste amusant
Le plaisir est là, il ne dépend pas du temps

Et au futur à mesure que notre corps se recouvre
De poils ou de maquillage, on se découvre
Des qualités et des imperfections qui ouvrent
Sur des questions et des problèmes à résoudre

Partir maintenant où un peu plus tard
Ici ou ailleurs où pointer son regard
Les interrogations sont là et piquent avec leur dard
Celles-ci nous poursuivent même derrière nos remparts

On prend peur lorsque ça va vite, très vite
Qu on ne parvient plus à maîtriser le site
Et que de fil en aiguille la situation nous échappe que tout s effrite
A froid lorsqu on y repense on se dit que c est ce qui excite

En revanche on crie « pressons ! » lorsque ça ralentit
Que la machine tourne en sous régime en dépit des efforts fournis
Et que ni l ardeur, ni la diligence ne font en sorte que ça soit fini
Après tout n est pas que c est « petit à petit que l oiseau fait son nid »

Le tempo, n est-ce pas là un bien gros mot
Qui pour les étalons, empêche d aller au galop
Et au sang froid demande de voler molo
Piano, crescendo donnez la note maestro

La musique bien que précède d un article défini
Il n en existe pas une seule mais bien une infini
Chacune à la fois unique et magnifique pour celui qui s en nourrit
Elle est là la vraie richesse de celui qui l écrit

Un ton au dessus ou en dessous on arrive toujours à transcender la note
A faire de ces simples croches ou ronde quelque chose de beaux
Une chose qui fasse chanter tout nos sens, bref un magnifique tableau
Pris un peu plus tôt ou plus tard le vieux soliste sait comment remonter la côte


Mελβιν Mιχαελ

Symphonies


Lorsque que viendra mon jour,
Et d’ailleurs je regarderai mon parcours ;
Je veux me dire tout ça n’a pas été vint
Que j’aurais tenu jusqu’à la fin.

Le corps complètement froid
Qu’importe en qui je crois
J’avancerai sereinement
Vers ce commencement.

Lorsque viendra la délivrance
Par cet objet qui efface toute souffrance
Et qu’enfin j’aurai droit au délice
Porté par des anges qui me hissent

Le bilan je voudrai qu’il soit positif
Les œuvres parleront à ceux qui sont attentifs
Car la musique de cette vie résonnera
Aux oreilles de ceux qui ne tomberont pas

Le vent et les arbres exécuteront encore leur danse
Qui m a entraîné durant toute mon enfance.
Le soleil de ses paillettes recouvrira la terre
Tandis que les tamtams ne pourront se taire.

Alors cet au revoir aux allures de banquet
Me mènera doucement vers mon quai
Car ceux qui m’ont précédé
Me trouveront digne par ce que j ai été

Rescapés de cette heure
Ne prenez pas peur
Car le plus dur c’est maintenant
Tenez bon et soyez vaillant

Les notes qui résonne au-dedans de moi
Vibrent et me conduisent vers toi
Comme au premier jour la symphonie est belle
Et la mélodie entraînante comme le vol de l hirondelle



« Même dans le désert les fleures poussent »

Mελβιν Mιχαελ

digemer


J avais l embarras du choix
pour dire dans quelle langue je voulais m exprimer.
laquelle pouvais avoir assez de voix!
pour mettre en valeur tout ce qui me consumme
mais le breton s est imposé comme la solution mediane ...
deplus c est assez original


Mελβιν Mιχαελ