samedi, août 04, 2012

Après cette pause à parcourir le monde, j'ai décidé de revenir à mon premier Amour: l'écriture.

jeudi, octobre 07, 2010

L'absence

Un jour un prête m'a dit: "même dans le désert les fleurs poussent".
Aujourd'hui je sais ce qu'il voulais dire.

Melvin Essone

jeudi, mars 12, 2009

I'm back

Je suis sorti des pistes et j'ai quitté le port
Pour voir ce qui se trouvait en dehors
Hors, c'est pas partout dehors, qu'il y a de l'or
Et donc, quand vient le soir et que je dors
Je suis content d'avoir amélioré mon sort


M. M. ESSONE M.

vendredi, janvier 26, 2007

Lumière du jour


Lumière du jour

J ai retrouvé la lumière du jour
Ce matin, elle a fait son retour
Je pensais l avoir perdu pour toujours
Mais elle est revenue mon amour

C est vrai comme dit un proverbe indien
« Le monde semble sombre quand on a les yeux fermés »

Cette maîtresse farouches et fière
Qui m a encore fait pleuré hier
Est rentrée dans ma chaumière
Sa présence est la réponse à mes prières

Je l avais mise à la porte
Car je ne voyais pas ce qu elle apporte
Epoux ingrat, pourquoi elle me supporte ?
C est l amour qui fait qu elle se comporte…

Je m en veux, ne parts plus mon cœur
Car sans toi j ai tout le temps peur
Restes et pardonnes moi mon cœur
Pour toi je vais devenir meilleur

Fais battre mon cœur Papillon…
Prêtresse de la lumière du jour



Melvin Mikaël

résolution 2007


Après mures hésitations, j ai entrepris d écrire un livre, il s agit d un recueil de poésie
Dans les pages qui suivront, je vous ferrai découvrir quelques extraits ...


bonne Lecture et mes meilleurs voeux pour 2007


dimanche, juillet 09, 2006

Scribabo


Ecrire.
C'est comme être amoureux,
C'est remplir le néant d un vide plein,
C'est imaginer, mettre en place et faire durer.

Ecrire,
Ce sera mon plaisir pour cet été,
Ce sera la mission de toute une vie,
Ce sera la mémoire pour les générations futures.

"Ecrire" tel est mon crédo

vendredi, mai 05, 2006

Michelangelo


Michelangelo




Bon nombre de mes contemporains, me prennent pour fou et ils ont raison. Pour d autres, je passe pour un génie et ils n ont pas tort. Toujours est il que ma vision reflète mes aspirations et mes croyances. Gagner tous les combats pour magnifier la gloire de Dieu tel est mon credo. Les formes, les couleurs tout est minutieusement choisies. La matière, le support: du marbre aux façades, la rigueur reste intacte. Ni le pinceau, ni le ciseau ne sauraient avoir gain de cause sur ce cadeau que m a fait. Bénédiction ou malédiction à vous d en juger.

Le pape Jules Le Terrible vient de m arracher à nouveau de ma Florence natale. Il me fait venir pour qu aux yeux du monde soient vu sa grandeur. De moi qui cupide comme le dit l aristocratie romaine mais soucieux de retourner mon art à celui qui me l a donné; et Lui qui avide de pouvoir et obsédé par ce qui brille; mérite de porter le titre de sa sainteté, je me le demande bien. Toujours est il que j obéit au successeur de Pierre.
Du tombeau que je devais lui préparer, il me confie la délicate charge de revêtir la voûte de la chapelle Sixtine. Encouragé par mes détracteurs qui envieux du travail sur mon géant David, veulent me voir tombé et crier sur toutes les places de Rome que l illuminé Michelange ne reste qu un artisan qui ne se démarquerait pas d un boulanger comme me le faisait déjà remarqué De Vinci. Il se trompe car si du bloc de marbre j ai pu libérer David, je peux venir à bout de ces quelques mètres carré de plafond.

Les nuits passent et se ressemblent. Je suis sculpteur et non peintre. Ces techniques, il y a bien
longtemps que je les ai étudié. De plus cela n a jamais été mon point fort, c est tout un métier une école. Mon ami Lucas me rappellerait ces notions que nous voyions à l atelier où l on faisait nos classes. Il parait qu à Florence il réussit pas mal. Non pas ça ce serait un échec trop retentissant; Moi, le plus grand artiste que la terre n a jamais porté. Sinon où sera mon style si je me rabaissait à prendre celui d un autre.
Un coup de pinceau puis un autre, les choses commencent à prendre forme. Une couleur mélangée à une autre voilà, la nature dans ces tons, dégage sa beauté.
Je veux qu en entrant dans cette pièce que les hommes qui regardent le ciel en pensant le monde y est différent que les prairies y sont plus verdoyantes et la peine ou la douleur inexistante comprennent que le vrai paradis est ici sur terre. Je veux que quelque soit l angle de vue il reste dans ce monde et travaillent comme moi à le rendre meilleur.
Les cardinaux qui entreront ici en croyant gagner le paradis, les pèlerins qui viendront demander pardon pour le salut comprendront qu il faut retourner au monde pour changer leur condition qu il ne sert à rien de fuir car même absout, on reste impur si la pénitence ne trouve pas son application dans la vie concrète.
Je souffre et mes yeux me lâchent. Mon bras habitué à porter le marteau trouve que le pinceau à un poids phénoménale. J en suis plus loin, la tache est presque achevée, encore un peu d effort et je serai libéré de cette tache qui m empêche de fermer l oeil.
Hop, un sursaut et je sors du lit qu Est-ce que je fais ici, je cours voir où ça en est. Rien de fait.
C est demain que l ouvrage débute.


Melvin Mikaël

virage 180°


j aimerai m ouvrir à d autre genre littéraire que la poésie,
c est pourquoi en dehors de ce que j ai fait jusqu à présent
je vais me lancer dans les nouvelles, les essais et peut etre meme
les romans.

j espére que vous apprecierez l aventure.

mardi, avril 18, 2006

Notre devoir est de ne jamais oublier






Mon enfant garde en mémoire:

Nos dieux habitaient encore parmi nous
Et nos génies mangeaient dans les mêmes gamelles que vous
Quand vint le matin de l ignominie
Où la savane, les collines et les forets pleuraient
Les enfants qu ils avaient fait naître
Où le ciel paré de son plus beau bleu
Voyaient refléter le rouge dans ses nuages
Comme les soirs de couches de soleil
Où le soleil cherchait à fuir le jour
S éclipser pour ne pas voir l horreur
Où la lune aimait apparaître
Pour cacher le théâtre des massacres
Où la pluie s acharnait à tomber
Pour éviter de laisser voir vos larmes

Que de mères qui ont pleuré leurs fils
Que de fils qui ont cherché leur mère
« Le mâle entraîne toujours le mal derrière lui »
Je n’y étais pas.
Fou, est de croire
Que je peux comprendre
Que je peux ressentir ce qu ils ont ressenti
Que je peux imaginer et voir ce que aucun œil ne devrait voir
Et continuer à vivre avec.
Prétentieux, je serai de penser
Que du fond de mon cœur je peux cesser d en vouloir
A l inconnu qui un matin est venu me l ôter.
Je ne peux guère
Mais je dois.